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Dossier : Taxes américaines

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Pommes de terre

« Vers une campagne 2019 équilibrée » selon l’UNPT


TNC le 12/08/2019 à 17:Aug
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Avec des surfaces en hausse de 2,1 %, la récolte de pommes de terre s’annonce, quels que soient les débouchés, « dans la moyenne quinquennale », selon l’union nationale des producteurs de pommes de terre.

La campagne pour les pommes de terre primeurs touche à sa fin avec, pour premier bilan dressé par l’UNPT, « un contexte de rendement à peu près similaire, à date identique, à celui observé en moyenne quinquennale ».

Avec des surfaces en hausse de 2,1 % en France et de 2,2 % pour les cinq pays du NEPG (Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne, Royaume-Uni), la campagne 2019 a été marquée par « une transition satisfaisante vers les pommes de terre primeurs, ces dernières ayant trouvé leur positionnement sur le marché, qui était en attente », « dans un contexte de rareté de l’offre en stockage de la pomme de terre de conservation (récolte 2018) ». « Les résultats sont positifs sur l’écoulement de l’offre et sur la mise en avant de ce produit », justifie l’UNPT.

Ce sont désormais les pommes de terre hâtives pour le débouché industriel et la nouvelle récolte pour le marché du frais qui prennent désormais le relais.

« Sur les 240 parcelles prélevées par l’UNPT en France, la moyenne des rendements en pommes de terre de conservation, toutes régions et tout débouché confondus, était à 34,6 t/ha environ pour les semaines 31-32, dans les tendances de la moyenne quinquennale, à date identique. Mais le nombre de jours de culture est plus important, les plantations ayant plutôt été un peu en avance cette année. »

Entre 6,2 et 6,7 Mt de pommes de terre de conservation

Sauf phénomène météorologique majeur d’ici la fin de campagne, la production finale devrait s’élever entre 6,2 et 6,7 Mt pour les pommes de terre de conservation.

« Les rendements observés sont très hétérogènes, avec en particulier une forte différence entre les parcelles non irriguées et les parcelles irriguées, le rendement de ces dernières étant en moyenne de 9 t/ha plus élevé, sans compter le bénéfice sur la qualité de la production, précise l’UNPT. Cela vient démontrer, une fois de plus, la nécessité de pouvoir bénéficier de tous les moyens de production, y compris l’irrigation quand celle-ci est possible, pour stabiliser les rendements et garantir une qualité qui réponde aux attentes des clients et des consommateurs finaux. Il faudra également surveiller l’évolution des désordres physiologiques dans les jours à venir, des phénomènes de repousses ayant été observés en parcelles. »

Pour la fécule, « les prélèvements effectués par l’UNPT, en parcelles, montrent de nouveau, pour le moment, des tendances de rendements basses à très basses. La tardivité des variétés féculières permettra peut-être, si les conditions météorologiques deviennent rapidement favorables, de limiter les conséquences négatives de la sécheresse. Mais la quasi-totalité des parcelles de fécule ne sont pas irriguées (moins de 5 % d’irrigation) et les années à mauvais rendement se sont accumulées, ces derniers temps. »

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