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Dossier : Réforme de la PAC

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Coronavirus

Macron arrive en Bretagne pour soutenir la « deuxième ligne »


AFP le 22/04/2020 à 16:Apr
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Pour la députée européenne Irène Tolleret, qui siège à la "Comagri", la réforme de la Pac sera pas applicable avant 2023 (©Pixabay)

Emmanuel Macron est arrivé mercredi après-midi dans une exploitation agricole du Finistère, une visite qui sera suivie par celle d'un supermarché, afin de saluer la mobilisation de l'agriculture et de la distribution depuis le début de la crise du coronavirus.

Le chef de l’État a commencé son déplacement dans les vastes serres de tomates de l’exploitation des frères Roué, à Cléder. Thierry et Jean-Marc Roué, maraîchers depuis cinq générations, cultivent sans pesticides sous 4,5 ha de serres pour une production de quelque 2 500 tonnes de tomates par an. Ils emploient en temps normal une trentaine de personnes, dont une vingtaine de saisonniers. « La crise du Covid n’a pas d’impact sur notre marché jusqu’à présent », a indiqué à la presse Jean-Marc Roué, pour qui la visite du chef de l’État « est une reconnaissance pour les salariés ».

Lire aussi : Emmanuel Macron se déplace en Bretagne pour soutenir la filière agricole

Leur activité se poursuit actuellement grâce à des employés recrutés via la plate-forme « Des bras pour ton assiette », lancée par l’Association nationale des employeurs agricole et appuyée par les pouvoirs publics.

Emmanuel Macron doit se rendre ensuite dans un supermarché Super U de Saint-Pol-de-Léon, afin de saluer l’engagement des salariés de la grande distribution, ses actions en faveur des personnes âgées (livraisons à domicile) et la priorité donnée aux productions locales. Les services municipaux ont effacé mercredi matin quelques tags hostiles au chef de l’État, tracés sur la chaussée et sur le mur du Super U, a rapporté Le Télégramme. Les syndicats CGT et SSolidaires ont critiqué le déplacement de Emmanuel Macron, en plein confinement de la population. Très agricole, la région du Léon est spécialisée dans la culture de l’artichaut, du chou-fleur et des fleurs coupées.

Lire aussi : Après la crise, Emmanuel Macron veut « rebâtir une indépendance agricole »

Depuis le début de la crise sanitaire, l’exécutif insiste sur le fait que la France est préservée de la pénurie grâce à la richesse de sa production agricole et agroalimentaire, en « deuxième ligne » dans la « guerre » contre le coronavirus. Mais près de la moitié du poulet, des fruits et des légumes consommés en France sont importés, ce qui a relancé le débat sur la souveraineté alimentaire.

Emmanuel Macron tiendra vendredi une visioconférence avec des représentants des secteurs de la restauration et de l’hôtellerie, également très affectés par la crise. Ces dernières semaines, il a effectué plusieurs déplacements sur le terrain au côté des professionnels qui luttent contre l’épidémie.

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