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Dossier : Réforme de la PAC

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Pulvérisation

Exel Industries plombé par la crise sanitaire au 2T


AFP le 29/04/2020 à 09:Apr
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Pour la députée européenne Irène Tolleret, qui siège à la "Comagri", la réforme de la Pac sera pas applicable avant 2023 (©Pixabay)

Exel Industries, fabricant d'arracheuses de betteraves et d'appareils de pulvérisation, a vu cette dernière activité subir un fort recul de ses ventes au deuxième trimestre de son exercice décalé 2019/2020, en raison de la crise sanitaire du coronavirus, a-t-il annoncé mardi.

La pulvérisation agricole, qui représente plus de la moitié de ses ventes, est en baisse de 17,1 %, à 100,1 millions d’euros, « du fait des arrêts ou ralentissements de production et de livraisons constatés au début du confinement », a déclaré le groupe. Globalement, le chiffre d’affaires du groupe recule de 10,1 % à 194,9 millions d’euros lors de la période de janvier à mars, après un premier trimestre déjà en recul.

Dans le reste des activités de pulvérisation du groupe, la situation n’est pas florissante. La fermeture des jardineries a ainsi lourdement touché l’activité d’arrosage et de pulvérisation du jardin lors de ce qui constitue habituellement le début de saison. « Le mois de mars – qui représentait 13 % du chiffre d’affaires annuel en 2018-2019 – a subi une baisse de 30 % », a ainsi indiqué le groupe. Quant à l’activité de pulvérisation industrielle, elle ne progresse que légèrement, mais grâce à un changement de périmètre et l’intégration de la société Intec. À périmètre constant, elle est en repli de 7,8 % du fait d’une industrie automobile à l’arrêt en Europe et en Amérique du Nord. Le groupe observe en revanche « une légère reprise du marché en Asie ».

L’activité arrachage de betteraves est en légère croissance, grâce à la vente d’engins de transport aux champs et de pièces détachées, mais compte tenu de la saisonnalité, le montant des ventes « reste peu significatif », indique le groupe. Elle risque cependant de connaître une fin d’exercice difficile : « le marché des commodités agricoles résiste actuellement plutôt bien à la crise, à l’exception du sucre avec un cours mondial qui s’est à nouveau effondré », a ainsi souligné le directeur général du groupe, Yves Belegaud, cité dans le communiqué.

« À court terme, la crise sanitaire va engendrer une réduction de notre activité plus ou moins marquée selon les secteurs », a déclaré, sans plus de détails, Yves Belegaud. Il tablait, à l’issue du premier trimestre, et donc avant la crise sanitaire, sur une année sans croissance, à périmètre constant.

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