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Dossier : Réforme de la PAC

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Coronavirus

Après le vin, la bière et le cidre, les spiritueux demandent des mesures d'aide


AFP le 13/05/2020 à 17:May
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Pour la députée européenne Irène Tolleret, qui siège à la "Comagri", la réforme de la Pac sera pas applicable avant 2023 (©Pixabay)

Zéro chiffre d'affaires dans les bars et restaurants fermés, recul des ventes en supermarchés, tourisme à l'arrêt : la Fédération française des spiritueux (FFS) demande mercredi à l'Etat des mesures pour surmonter la crise.

Déjà en « légère décroissance » avant l’épidémie de Covid-19, « la filière ne s’en sort pas bien », résume auprès de l’AFP le président de la FFS, Michel Gayraud.

Des entreprises du secteur, composé à 90 % de PME, sont « en très grande difficulté », dit-il, en particulier les plus dépendantes de l’hôtellerie-restauration, du tourisme lié aux visites de distilleries et de la vente directe.

La grande distribution ne compense pas, avec des volumes en baisse de 4 % sur un an, et de 8 % du 23 mars au 19 avril, rapporte-t-il.

Quant à l’export, « plus d’une entreprise sur quatre a subi une perte de plus de 40 % de son chiffre d’affaires du fait du ralentissement du commerce international et des problèmes logistiques », précise la FFS dans un communiqué appelant à des « mesures spécifiques indispensables à la reprise économique ».

Parmi elles, une exonération des charges patronales ainsi qu’une harmonisation « temporaire », à 10 %, des taux de TVA pour les boissons et les aliments dans l’hôtellerie-restauration, détaille auprès de l’AFP le trésorier de la FFS, Jean-Pierre Cointreau. La TVA s’appliquant aux boissons alcoolisées est normalement de 20 %.

La Fédération demande également une modification de la « mécanique de calcul » du seuil de revente à perte (majoré de 10 % depuis la loi Alimentation), tenant compte de la fiscalité spécifique aux spiritueux, pour réduire l’« effet inflationniste pour le consommateur » et soutenir la consommation, ajoute-t-il.

La FFS plaide aussi pour que les entreprises de spiritueux soient intégrées au plan de soutien au tourisme préparé par le gouvernement, leurs sites de production attirant chaque année près de deux millions de visiteurs en métropole comme en Outre-mer.

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