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Dossier : Influenza aviaire

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Grippe aviaire

Premier foyer en élevage dans le Sud-Ouest depuis le printemps, en Dordogne


AFP le 21/10/2022 à 17:Oct
Free Range Ducks on the Farm

A gaggle of ducks being reared outside on an organic farm. The ducks are fattened up ready for a tradtional Christmas dinner.More farm animals here.

Un foyer de grippe aviaire a été détecté jeudi dans un élevage de volailles de Dordogne, pour la première fois depuis le printemps dans le Sud-Ouest, a indiqué vendredi la préfecture du département.

Les 19 000 poulettes, destinées à devenir des poules pondeuses, de cet élevage situé à Saint-George-Blancaneix, près de Bergerac, ont été abattues, précise la préfecture dans un communiqué. Les 24 000 autres poulettes d’un élevage voisin devaient, elles, faire l’objet d’un « abattage préventif » dans la journée, selon la même source.

Il s’agit du premier foyer en élevage professionnel recensé dans le Sud-Ouest, zone traditionnelle de production de palmipèdes et de volailles, depuis le printemps dernier, au sortir d’un épisode hivernal particulièrement fort qui s’était soldé en France par l’abattage de plus de 20 millions d’animaux (canards, dindes, poulets, poules…) et qui a touché toute l’Europe. 

Cet épisode a connu une reprise exceptionnellement précoce pendant l’été. Entre le 1er août et le 18 octobre, le ministère de l’Agriculture a comptabilisé 25 foyers de grippe aviaire en élevage ayant entraîné l’abattage de 300 000 volailles, essentiellement dans l’ouest de la France (Bretagne et Pays de la Loire).

Face à l’augmentation de la circulation du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène ces dernières semaines et à l’approche de l’automne, période du début des migrations d’oiseaux sauvages et de baisse des températures, les autorités avaient relevé début octobre le niveau de risque de « négligeable » à « modéré ».

L’élevage de volailles en plein air est désormais interdit dans les zones les plus à risque, pour éviter des contacts avec des oiseaux migrateurs porteurs du virus.

Le risque de transmission à l’homme via la consommation de viande ou d’oeufs contaminés est jugé « négligeable ».

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