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Dossier : Betteraves et néonicotinoïdes

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Coronavirus

Les fournisseurs de la distribution dénoncent la hausse du prix du transport


AFP le 27/03/2020 à 15:Mar
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Les fournisseurs de la distribution, alimentaires et autres, ont dénoncé vendredi les annonces d'augmentation de tarif de plusieurs transporteurs, pratiquées selon eux de manière unilatérale et appelé à la « solidarité » avec les autres acteurs de la chaîne alimentaire.

« Nous comprenons parfaitement les conséquences de la crise sur les entreprises logistiques et de transport. (…) Les entreprises de l’alimentation sont dans la même situation : elles font face à des difficultés sous quelque forme que ce soit, dans le frais et l’épicerie, où l’on constate une volonté d’augmenter les tarifs de transports de façon non concertée », a déclaré dans un billet d’humeur le président de l’Ania (syndicat de l’agroalimentaire), Richard Girardot.

De son côté, la FEEF (Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France) a alerté dans une lettre la ministre de la transition écologique Elisabeth Borne, sur des hausses tarifaires demandées qui « vont de 8,5 % à 25 % et sont souvent unilatérales (soit non négociables) et rétroactives ».

Un phénomène qui intervient alors que « tous les acteurs de la filière alimentaire sont impactés par la crise sanitaire dans leur fonctionnement, leur organisation et leurs charges », a souligné la FEEF, qui représente également les fournisseurs non-alimentaires de la distribution, et plus globalement des PME confrontées à des difficultés de trésorerie et au rallongement des délais de paiement.

Elle demande donc à la ministre d’intervenir pour « appeler les entreprises de transport et de logistique à un moratoire dans les demandes de revalorisation conjoncturelle des tarifs liée à Covid-19 et à faire preuve de responsabilité et de solidarité dans cette crise difficile pour tous les acteurs économiques ».

« Depuis le début de la crise, nous agissons dans un esprit d’union sacrée, alors respectons cet esprit », a imploré de son côté Richard Girardot. « La crise va durer comme le soulignent le Premier ministre et le ministre de la Santé, c’est pourquoi, organisons dans les faits les conditions de cette union sacrée, par le dialogue et la solidarité. Ce sont les seuls moyens de maintenir l’activité et de remplir la mission prioritaire que nous a confiée le chef de l’État : continuer à nourrir les Français », a-t-il conclu.

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