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Fertilisation

L’Afaïa prévoit une hausse des prix des fertilisants dès ce printemps


TNC le 21/04/2021 à 14:42
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L'Afaïa a alerté le 20 avril 2021 sur la hausse des coûts de production et donc une possible répercussion sur les prix de toutes les familles de fertilisants.

L’Afaïa, syndicat professionnel des acteurs de la filière des supports de culture, paillages, amendements organiques, engrais organiques et organo-minéraux et biostimulants, alerte dans un communiqué : « les cours s’envolent et les frais de transport augmentent. Globalement, la tension actuelle sur les céréales rejaillit sur tous les sous-produits de l’agriculture. Supports de culture, engrais, amendements, biostimulants : quelle que soit la famille de fertilisants, les impacts sur les coûts de production seront importants ».

Dans ce contexte, les adhérents d’Afaïa indiquent alors « qu’ils devront probablement, pour préserver leur activité, répercuter ces impacts et cela va tirer l’ensemble des produits à la hausse, dès ce printemps ».

Hausse du coût des transport, des matières premières…

Parmi les causes évoquées par le syndicat : « le coût du transport maritime de conteneurs a notamment été multiplié par 4 en un an. Au-delà d’accidents ponctuels comme le blocage du canal de Suez, le nombre de conteneurs est structurellement insuffisant, et les prix vont demeurer élevés. Cela impacte fortement certaines matières premières importées telles que la fibre de coco ou la tourbe ». La crise sanitaire complique également les transports locaux. 

À noter aussi : le bond des cours du plastique, utilisé pour les emballages, en lien avec les cours du pétrole. « Dans le même temps, le coût du recyclage double pour certains matériaux, en liaison avec les évolutions réglementaires ». Les prix des palettes en bois a, lui aussi, fortement augmenté.  

Du côté des fertilisants organiques, la hausse des prix s’explique par « la mise en application des nouvelles règles françaises sur l’interprétation de la notion de « élevage industriel » ». Cela entraîne « une modification du sourcing pour continuer à répondre à la demande croissante en fertilisants « utilisables en agriculture biologique » ».