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Maïs

La lutte contre la pyrale et la sésamie s’organise dès maintenant


TNC le 02/10/2018 à 11:24
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Les températures élevées estivales ont été favorables à la propagation des pyrales et sésamies. Pour diminuer le risque , Arvalis recommande le broyage des cannes de maïs dès que possible après récolte et l'enfouissement des résidus.

Les fortes températures estivales ont entraîné, dans certaines régions françaises, le développement de deux générations des papillons de pyrale et sésamie au cours de l’été. Outre la lutte chimique et la lutte biologique (trichogramme) en végétation, une méthode prophylactique permet de combattre le risque foreurs (pyrale et sésamie) en maïs : « broyer, dessoucher et enfouir les résidus de maïs », présente Arvalis-Institut du végétal. L’objectif : diminuer la population de larves à l’entrée de l’hiver.

Le broyage doit être réalisé de manière systématique, « fin et au ras du sol » et le plus tôt possible après la récolte pour permettre « d’éliminer 50 à 70 % des larves. Attention toutefois, l’institut note que l’efficacité du broyage sous bec des moissonneuses n’est pas suffisante, comparée à un passage spécifique du broyeur après récolte.

Autres avantages du broyage : ces leviers agronomiques contribuent aussi à réduire le risque de fusariose et de mycotoxines lorsque la culture suivante est un blé. De plus, « mélangés à la terre, les résidus se dégradent mieux et piègent de l’azote. Ainsi, en récolte tardive, l’incorporation des résidus de récolte dans les premiers centimètres du sol est un des rares moyens efficaces pour piéger le nitrate à l’automne », ajoute Arvalis.