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Risques sanitaires

Déclarez vos surfaces de pommes de terre avant le 30 juin 2023


TNC le 30/05/2023 à 18:30
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En 2019-2020, deux cas ont engendré un préjudice d'environ 120 000 €, indemnisé par le FMSE et l'ASPDT, note l'UNPT. (©Nadège Petit @agrizoom/Banque d'image FranceAgriTwittos)

L'Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) nous rappelle la marche à suivre pour bénéficier d'indemnisations en cas de détection de parasites ou maladies de quarantaine. Les producteurs sont notamment invités à déclarer leurs surfaces avant le 30 juin 2023 pour cette nouvelle campagne.

« Face aux risques sanitaires accrus et aux conséquences économiques très lourdes liés à la détection de parasites et maladies de quarantaine – nématodes, galle verruqueuse, pourriture brune ou annulaire… – la filière pomme de terre française poursuit sa mobilisation collective pour conserver un territoire de production sain », rappelle l’UNPT.

La filière a intégré le Fond de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE) en créant, en 2015, l’Association sanitaire pour la section pomme de terre (ASPDT), dont la gestion est déléguée à l’UNPT. « Pour bénéficier de ce dispositif « assurantiel » en cas de destruction obligatoire des lots contaminés, quelques conditions doivent être remplies par les producteurs » : 

– « Déclarer à l’ASPDT l’intégralité de ses surfaces de pommes de terre plantées en 2023 (hors production de plants certifiés) le 30 juin 2023 au plus tard. Cette déclaration peut être faite depuis cette année :

  • Directement en lignevia la nouvelle plateforme internet de l’ASPDT ;
  • Ou en remplissant le formulaire papier disponible sur le site de l’ASPDT. »

– « L’affiliation est ensuite validée automatiquement par le règlement de la cotisation sur la production de pommes de terre commercialisée (déjà réglée par son groupement ou sa coopérative, la section pommes de terre de la fédération ou à faire de manière individuelle par le paiement de la cotisation volontaire (CV) spécifique pour le dialogue interprofessionnel du CNIPT). Pour les filière fécule, l’industrie de transformation française (via les groupements de producteurs), les cotisations sont prises en charge directement. »