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Grandes Cultures

De l’intérêt de réaliser son Plan Prévisionnel de Fumure


Cogedis le 10/05/2021 à 10:56
A tractor spreading manure on a field

(©Getty Images)

Chaque année, la réalisation d’un Plan Prévisionnel de Fumure (PPF) pour toutes les parcelles situées en zone vulnérable est imposée par la Directives Nitrate. Ce document peut s’avérer être un véritable outil de pilotage de la fertilisation.

De quoi parle-t-on?

Établi au début de chaque campagne en confrontant les besoins de la culture avec la disponibilité en azote du sol, le PPF permet de prévoir les besoins en NPK sur chaque parcelle. C’est un outil de pilotage de la fertilisation permettant d’éviter toute carence ou excès azoté.

Quel est le principe de calcul?

Pour déterminer la dose d’azote prévisionnelle, il est obligatoire de se référer à l’arrêté régional du GREN (Groupe Régional d’Experts Nitrates) qui encadre les méthodes de calcul. Suivant les cultures, la dose d’azote à apporter sera basée sur la méthode du bilan ou sur une dose plafond.

Pour quelles utilités?

Au-delà de l’aspect réglementaire, le PPF est un véritable outil pour respecter l’équilibre de la fertilisation et maîtriser les intrants azotés. En effet, il permet d’ajuster précisément les apports d’azote, sous forme organique et minérale, en fonction des fournitures du sol et des besoins de la plante et ainsi optimiser le rendement et la qualité des cultures. Le PPF est à la fois un outil de raisonnement agronomique mais également un outil économique.

Cogedis, l’Expertise Comptable