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Tereos

Amélioration des résultats au 3T grâce à la hausse des cours du sucre


AFP le 06/02/2020 à 13:41

Le premier sucrier français Tereos a annoncé jeudi une nette amélioration de ses résultats, imputable en grande partie à la remontée des cours du sucre.

Son excédent brut d’exploitation (Ebitda) a plus que doublé (+ 134 %) à 122 millions d’euros, grâce à des « cours mondiaux du sucre (…) significativement en hausse depuis octobre », mois lors duquel débute le troisième trimestre de l’exercice décalé 2019/20 du groupe. Après un premier semestre en moyenne déjà en progression de 5,1 % (à 11,9 cents la livre à New York), les cours mondiaux « ont continué à se redresser entre septembre et décembre 2019, s’établissant à une moyenne de 12,8 cents la livre », indique Tereos. En Europe, le prix « spot » (sur le marché au comptant) s’est établi au dessus de 400 depuis le début de l’année, contre un point bas de 300 euros à l’été 2018, ajoute Tereos.

« Le redressement des prix sur le marché du sucre européen, également prévu en déficit, a commencé à se refléter dans nos résultats au troisième trimestre », ajoute le groupe, qui souligne par ailleurs la « bonne dynamique » du marché de l’éthanol, tant au Brésil qu’en Europe. Selon le groupe, cette évolution traduit la perspective d’une année déficitaire sur le plan mondial.

Plusieurs causes sont avancées pour expliquer cette tendance : le Brésil a ainsi largement dirigé sa production de canne vers la production d’éthanol, tandis que les pays de l’hémisphère nord, et notamment l’Europe, ont baissé les surfaces de betteraves à sucre.

Enfin, de très gros producteurs comme la Thaïlande ou l’Inde, dont l’explosion des volumes avaient contribué à accentuer la baisse cyclique des cours et à provoquer une crise sans précédent, s’attendent une «récolte en baisse significative (…) sous l’effet de conditions météorologiques défavorables ou de réductions de surfaces (Thaïlande), souligne Tereos. Le chiffre d’affaires du groupe au troisième trimestre, est relativement stable, en progression de 2 %, à 1,128 milliard d’euros.