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Biosolutions De Sangosse

« On peut aller jusqu’à une baisse de 3 IFT par hectare en grandes cultures »


TNC le 18/06/2021 à 16:02
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« Rendement et protection de l'environnement peuvent tout à fait coexister. [...] Dans cet objectif, évolutions des rotations, variétés, OAD, machinisme, biocontrôle et adjuvants sont autant d'outils à la disposition des agriculteurs  », ont rappelé les équipes De Sangosse lors d'une conférence de presse en ligne. Afin d'accompagner cette évolution de pratiques, la firme met en avant une gamme de biosolutions globale déjà disponible et plusieurs nouveautés à venir en grandes cultures.

« En grandes cultures, le biocontrôle est aujourd’hui utilisé par environ 37 % des producteurs. C’est beaucoup moins qu’en vigne, arboriculture, maraîchage car il existe moins de solutions de biocontrôle disponibles sur ces cultures, explique Aurélie Morin, global marketing manager biocontrôle et protection des plantes chez De Sangosse, selon les résultats d’une étude Datagri. Néanmoins les motivations des agriculteurs utilisateurs sont identiques quelle que soit la culture : respect de l’environnement, baisse des IFT et limitation du conventionnel. Et les utilisateurs sont largement satisfaits à hauteur de 82 % ».

19 biosolutions De Sangosse en grandes cultures

La firme entend accompagner cette transition agro-écologique avec notamment 19 biosolutions disponibles en grandes cultures : inoculants soja, anti-limaces toutes cultures, solutions de lutte contre le taupin et le virus Y de la pomme de terre, contre la pyrale du maïs, fongicide contre le sclérotinia du colza ou contre la fusariose du blé… Parmi ces solutions, on compte 7 produits de biocontrôle et utilisables en agriculture biologique, 9 adjuvants et 10 solutions génératrices de CEPP. 

« L’offre est complétée par des outils pour détecter les ravageurs (limaces) ou pour appliquer au mieux les produits, ainsi que des formations sur la qualité de pulvérisation ou les techniques d’épandage par exemple. Ces solutions contribuent à la baisse globale de l’IFT sur les exploitations. On peut aller jusqu’à une baisse de 3 IFT par hectare en moyenne sur une exploitation en grandes cultures », précise Aurélie Morin.

Nouveau mode d’action fongicide pour 2022

Parmi les nouveautés à venir, les équipes De Sangosse ont profité de cette conférence de presse pour annoncer l’arrivée en 2022 d’un fongicide de biocontrôle à base de phosphonate de potassium, pour le moment sous le nom de code DSPF 016. 

« Un nouveau mode d’action pour lutter contre la septoriose du blé et le mildiou de la pomme de la terre », indique Marie Aubelé, chef marché grandes cultures. Parmi les atouts mis en avant : « il est non soumis au risque résistance et est pratique d’utilisation ». En blé tendre, cette solution pourra être proposée seule ou en pack, avec un biostimulant Agronutrition pour « répondre aux besoins globaux de la culture au stade 1-2 nœuds ». 

Des adjuvants adaptés à chaque situation et type de produit

Pour favoriser la transition agro-écologique, De Sangosse mise aussi sur le développement des adjuvants, dont l’usage ne cesse de progresser depuis plus de dix ans. « Ils améliorent l’efficacité des produits de protection des plantes, ils réduisent les pertes de pulvérisation dans l’air, au sol, dans l’eau et ils permettent de diminuer la dose des produits phytos, pour un triple avantage économique, environnemental et sociétal », explique Jean-Marc Saurel, global marketing manager adjuvants. 

La firme déploie différents produits pour « s’adapter à chaque situation et type de produit (régulateurs, herbicides, fongicides, insecticides…) ». « Nous prévoyons une évolution très significative de nos adjuvants en France, avec une couverture qui progresse de 5 millions d’hectares développés en 2019 à 7,5 millions d’ha en 2025 pour arriver à 8 millions d’ha probablement en 2030 ».