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Moisson d'été 2020

« La récolte la plus faible de l’histoire » pour le groupe Arterris


TNC le 26/08/2020 à 14:19
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Arterris présente le bilan décevant des récoltes estivales 2020. Dans un communiqué, la coopérative témoigne d'une collecte hétérogène tant en qualité qu'en quantité, et ce pour toutes les cultures.

« Alors que 2019 représentait une année record en termes de rendement, Arterris connaît cette année des rendements historiquement bas pour les céréales d’hiver ». La récolte serait « 40 % inférieure à celle de l’année dernière. […] L’effet combiné de la baisse des surfaces et des rendements très en dessous de la norme font de cette récolte la plus faible de l’histoire du groupe », précise la coopérative présente dans une grande partie du sud de la France.

Une récolte estivale pénalisée par « des conditions climatiques très défavorables »

En blé dur, il existe « une grande diversité dans la quantité et qualité de la récolte selon la situation géographique des exploitations. À l’ouest du territoire, les cultures ont souffert des conditions climatiques pénalisantes pendant tout le cycle végétatif. Les rendements comme la qualité en ressortent très hétérogènes et décevants. En revanche, les producteurs qui ont eu la possibilité de semer plus tôt ont dans l’ensemble de meilleurs résultats. À l’est, malgré des surfaces toujours très faibles, les rendements et les qualités sont satisfaisants ». Du côté du blé tendre, les rendements sont aussi en recul à l’ouest du territoire de la coopérative. « La production du groupe accuse en tout une diminution des volumes récoltés de plus de 50 % ».

Pour les autres céréales à paille comme les fourragères ou les protéagineux, la moisson 2020 n’est pas, non plus, un bon cru. « La récolte d’orge, dont la surface est restée stable, recule de 30 % et les pois ont connu une baisse de 10 % des surfaces et une collecte en diminution de 45 % », indique Arterris. « Bien que semé cette année dans de bonnes conditions, le colza connaît lui aussi des rendements très décevants. Malgré l’augmentation des surfaces de 20 %, le volume de récolte reste stable par rapport à 2019, toujours à un niveau historiquement bas ».