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De la vigne au vin

« La Galerie » de Rogers épate le Luberon


AFP le 06/04/2021 à 15:50

Le Château La Coste, en appellation Côtes-de-Provence, a dévoilé sur son domaine du Puy-Sainte-Réparade (Bouches-du-Rhône) une nouvelle création artistique, un belvédère sur les vignobles et montagnes du Luberon, un des derniers projets du célèbre architecte « high tech » britannique Richard Rogers avant sa retraite en 2020.

« La Galerie » est un espace rectangulaire de 120 m2, « suspendu » à 18 mètres de hauteur dans la canopée des arbres, au bout d’un alliage de poutres métalliques et câbles souples, utilisant des techniques et ingénierie utilisées pour les ponts. Le visiteur, explique La Coste, a la sensation de « flotter » en pénétrant dans la galerie dont une ouverture de 5 X 4 m, ainsi qu’une terrasse, donnent sur le Parc national du Luberon.

La Galerie est la dernière addition du Parcours Arts et Architecture de La Coste, au coeur du vignoble qui au fil des années a donné carte blanche, pour des créations in situ, à des noms aussi prestigieux que Jean Nouvel (pour les chais), Frank Gehry (pour le pavillon de musique), ou Tadao Ando (pour un centre d’art).

Parler bio, avec les bons mots

Partant du principe « qu’on ne peut pas tout dire, ni n’importe comment » en matière d’agriculture bio, Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine, qui défend les intérêts de quelque 300 domaines bio ou en biodynamie, publie un « pense-bête » sur le parler bio. « On a l’impression que certains souhaitent se positionner sur le créneau bio, sans suivre les contraintes réglementaires. C’est mentir au consommateur. Et c’est injuste pour les 1 336 vignerons de Nouvelle-Aquitaine qui se font contrôler chaque année pour pouvoir afficher le logo bio », déclare Aude Planty, présidente de la commission communication de Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine, dans un communiqué.

L’idée est de « rappeler les limites à ne pas franchir sans risquer d’être poursuivi pour dénigrement, confusion du consommateur ou usurpation ». Le document, à l’attention des interprofessions, organismes de gestion ou médias, explique par exemple qu’on ne peut pas dire qu’« en France la réglementation sur le vin bio est plus stricte qu’ailleurs » puisqu’elle est régie par des dispositions européennes qui sont les mêmes dans toute l’Union.

Impossible non plus pour un viticulteur de dire : « Je suis presque en bio » ou « je suis bio mais pas certifié ». Seule une certification valide une démarche bio. En cas de doute, le guide conseille de demander au viticulteur son certificat: « il ne sera pas choqué, il en a l’habitude ». Par ailleurs, un domaine en cours de conversion (36 mois en viticulture, soit trois vendanges) ne peut se déclarer bio avant sa certification mais peut mentionner « produit en conversion vers l’agriculture biologique » sur son étiquette dès la deuxième année. Mais sans mettre « biologique » en gros et « conversion » en petit, précisent les Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine.