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Place des femmes en agriculture

Un projet européen pour promouvoir l’emploi des femmes en zones rurales


TNC le 12/06/2019 à 15:00

L’AGPB, l'association des producteurs de blé, branche céréalière de la FNSEA, participe à un projet européen d'étude et de développement de l'emploi des femmes en zones rurales. Ce projet européen consiste à comprendre les éléments clés et les leviers qui permettront aux femmes de développer une activité agricole.

Ce projet Erasmus+, baptisé « Reward » (« Raising Employability of women through entrepreneurial activities fostering rural development ») est coordonné sur 18 mois entre plusieurs organisations dans toute l’Europe, notamment des partenaires tchèques, espagnols, slovènes, belges, polonais et, en France, l’AGPB, l’association des producteurs de blé, branche céréalière de la FNSEA. À l’occasion d’une rencontre transnationale des partenaires fin mai 2019, ces derniers ont présenté leurs rapports respectifs sur la situation de l’emploi des femmes en agriculture et plus généralement en zones rurales.

« Longtemps considérées comme « épouses d’agriculteurs », les femmes sont désormais reconnues comme des agricultrices à part entière. Bien que le droit français ait amélioré leur situation, notamment au travers de leur statut, et que 44 % des agricultrices aient un diplôme contre seulement 33 % des agriculteurs, l’image de la profession reste grandement masculine. Des progrès restent donc encore à faire en termes de parité. »

La viticulture, les circuits courts et la diversification davantage prisés par les femmes

Sur 4,6 millions d’emplois ruraux, seuls 11 % se trouvent en agriculture. Cependant, les femmes sont aujourd’hui à la tête d’un quart des exploitations agricoles françaises. Notamment, elles sont plus présentes en viticulture, et en diversifications diverses sur la ferme comme en élevage herbivore, en élevage de viande blanche, en circuit court type magasin à la ferme et sur des activités de loisirs ou accueil à la ferme. Reprenant souvent la gestion de l’exploitation à la retraite de leur mari, les femmes ont une moyenne d’âge de 49 ans, plus élevée que dans les autres catégories socio-professionnelles.

Partenaire financier du projet, la Commission Européenne souhaite désormais encourager les initiatives en proposant des outils de formation en ligne, des témoignages de réussite, ou des supports documentaires d’aide à la prise d’initiative. Ainsi, la prochaine étape du projet consistera à recueillir ces informations pour les mettre à disposition et inciter le développement des activités et leur diversification.