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Filière betteravière

Malgré la crise, l’AIBS veut conforter la France comme leader européen


TNC le 20/11/2019 à 18:27
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La filière betteravière française veut retrouver, à terme, un excédent sectoriel de plus de 1,5 Md€. (©Pixabay)

L’interprofession betteravière et sucrière a remis au Gouvernement, lundi 18 novembre, son plan stratégique, après « une large concertation » pour trouver des pistes pour « redonner des perspectives à moyen et long terme » à une filière rudement mise en difficulté par la suppression des quotas.

Malgré un contexte de « crise sévère » du secteur, l’AIBS souhaite « conforter la France comme leader européen » du sucre et de la betterave et « appelle un fort volontarisme des pouvoirs publics pour accompagner cette ambition ». L’interprofession betteravière a ainsi remis au Gouvernement, lundi 18 novembre 2019, son plan stratégique, après une large concertation lancée en juillet dernier.

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Selon l’organisation, ce plan stratégique se décline en 52 mesures visant à atteindre 5 grands objectifs :

  • Renforcer la compétitivité de la culture de betterave en favorisant la triple performance économique, sociale et environnementale ;
  • Consolider la compétitivité de l’industrie sucrière dans les territoires ;
  • Diversifier les valorisations et exploiter le potentiel de la betterave dans le cadre de la bioéconomie ;
  • Renforcer le positionnement de la production française dans les échanges internationaux en optimisant la logistique et en garantissant une équité concurrentielle ;
  • Valoriser nos produits, nos pratiques et nos métiers dans le cadre d’une filière d’excellence.

 

À terme, l’interprofession betteravière estime qu’il est possible pour la France de « retrouver un leadership européen légitime avec un excédent sectoriel de plus de 1,5 Md€ ». « Ce plan s’inscrit en cohérence avec le futur pacte productif, annoncé par le Président de la république », assure-t-elle. Tout en intégrant une « consommation raisonnée de sucre et l’impérative réponse du secteur aux attentes sociétales, notamment en matière de production biologique, la filière veut miser sur l’investissement, l’innovation et la promotion de nouveaux débouchés.

Mais l’AIBS insiste : « L’avenir de ce plan ambitieux dépend également de la capacité des pouvoirs publics à accompagner la filière dans la mise en œuvre de ces objectifs. Il est notamment urgent de garantir la pleine cohérence des actions au niveau communautaire, national et régional, et ainsi de rétablir des conditions de concurrence équitables par rapport à nos partenaires commerciaux européens et mondiaux. »