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Présidentielle

Le « patriotisme économique » de Marine Le Pen pour l’agriculture française


Politique et syndicats le 19/04/2017 à 09:25
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Candidate du Front national, Marine Le Pen défend un programme agricole axé sur la renationalisation de la politique agricole commune et « le patriotisme économique » pour les produits agricoles français.

Sur les 144 engagements et promesses qui composent le programme présidentiel de Marine Le Pen, six concernent directement le secteur agricole. Six propositions qui résument la vision de la candidate du Front national de l’agriculture française et de la manière nécessaire pour sortir des difficultés.

Dans son souhait de sortir de l’actuelle Union européenne, Marine Le Pen veut :

Son représentant Gilles Lebreton a précisé ce point, le 16 mars dernier : « Dans les appels d’offre des marchés publics, des clauses permettront de faire jouer cette priorité ».

La candidate envisage, au bout de deux ans, de « fixer des prix minimums garantis par l’État, produit pas produit, après négociation avec les syndicats, pour que les agriculteurs puissent vivre de leur agriculture et non pas des aides ». C’est ce qu’a expliqué Gilles Lebreton, député européen et représentant de Marine Le Pen le 16 mars dernier.

En matière d’environnement, la candidate se prononce pour une « rupture avec le modèle économique fondé sur la mondialisation sauvage des échanges et le dumping social, sanitaire et environnemental ». « La véritable écologie consiste à produire et consommer au plus près et retraiter sur place. »

En matière de recherche et d’innovation dans le secteur végétal, Marine Le Pen confirme son attachement au principe de précaution, et promet, dans ce sens, « d’interdire les OGM ».

Concernant le bien-être animal, la candidate dit vouloir « faire de la protection animale une priorité nationale ». Elle veut « défendre le bien-être des animaux en interdisant l’abattage sans étourdissement préalable et en remplaçant le plus possible les expérimentations animales ». Elle rappelle aussi dans son programme son « refus du modèle des fermes-usines, du type « ferme des 1000 vaches ». »