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Maïs

La CPEM s’engage pour un développement de la production européenne


TNC le 09/11/2018 à 17:45

Afin de faire face à une demande croissance, la CEPM demande aux autorités européennes de mettre en place une politique favorisant la production de maïs dans l’UE.

Réunis en conseil d’administration, les membres de la CEPM se sont interrogés sur la stratégie de l’Union Européenne d’importer chaque année un volume plus important de maïs. 1er importateur mondial de maïs en 2017/2018, l’UE enregistre déjà une hausse des importations de 14 % le 4 novembre. Avec 41 % de part de marché, le Brésil est aujourd’hui le 1er fournisseur mais les standards sont loin de répondre aux exigences imposées aux producteurs de l’UE, qui pèsent sur les prix du maïs européen.

La CEPM appelle donc les autorités européennes à « prendre la mesure de cette incohérence, en favorisant la production de maïs dans l’UE ». Elle propose ainsi différentes solutions :

– « l’arrêt de l’affaiblissement des droits de douanes à l’entrée sur le territoire européen, et le refus de toute nouvelle concession sur le maïs lors de négociations bilatérales » ;

– « l’amélioration de la compétitivité du maïs européen par l’accès à l’innovation en matière de protection des cultures et de recherche variétale » ;

– « le renforcement des outils « économiques » de la Pac tels que les paiements directs, la gestion des risques et le soutien à l’investissement, et ce sans nouvelles exigences en matière de conditionnalité ».

Daniel Peyraube, président de la CEPM, conclut : « C’est à cette condition que les producteurs de maïs de l’UE pourront répondre durablement aux besoins du marché européen et satisfaire aux attentes grandissantes de la société en termes d’environnement et d’adaptation au changement climatique. Sans réponse adaptée, les autorités européennes, les citoyens et les producteurs de l’UE ne pourront que déplorer la dépendance grandissante de l’UE aux importations de maïs brésilien et ukrainien ».