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Filière betterave sucrière

La CGB salue le plan stratégique annoncé par le gouvernement


TNC le 22/07/2019 à 13:54

La Confédération générale des betteraviers accueille favorablement la concertation ouverte le 17 juillet par le gouvernement en vue d'établir un plan stratégique pour la filière sucrière et sortir celle-ci de la crise. Elle attend « des résultats concrets » pour les planteurs.

La Confédération générale des betteraviers (CGB) a réagi positivement à l’ouverture, le 17 juillet dernier, d’une concertation à l’initiative du gouvernement entre tous les acteurs du secteur sucrier ; celle-ci visant à bâtir un plan stratégique et à résoudre les difficultés auquel il est confronté : la crise sévère qui sévit depuis la suppression des quotas betteraviers, l’interdiction des néonicotinoïdes, les conséquences du Brexit et de l’accord de libre-échange avec le Mercosur. Le syndicat demandait depuis plusieurs mois « à ce que soit restaurée une véritable ambition pour la filière française » de la betterave à sucre, « leader en Europe », « en redonnant des leviers nécessaires pour renforcer sa compétitivité et sa capacité à valoriser sa production dans le cadre de la bioéconomie ».

La CGB voit cette décision comme « une opportunité pour la filière de rétablir les fondamentaux en vue d’un développement durable pour les 10 prochaines années », indique-t-elle dans un communiqué. Elle fera donc des propositions pour les cinq axes de réflexion établis par l’État (la compétitivité des exploitations betteravières, la recherche et l’innovation, la bioéconomie, la commercialisation et la gestion des risques, NDLR), « qui révèlent tous une importance majeure ». Selon la Confédération, le gouvernement affiche ainsi son intention « d’aller vers une économie du plein-emploi, décarbonée, tout en gardant nos capacités de production industrielle ».

« C’est sur ces objectifs que pourra s’appuyer notre plan stratégique », enchaîne-t-elle. « La CGB compte sur un véritable appui des autorités pour donner des perspectives solides à notre filière. Derrière ce plan, c’est d’un véritable pacte productif qu’il devra s’agir, insiste son président Franck Sander. La bioéconomie et le bioéthanol constituent également un levier fort de valorisation et de diversification pour le secteur qu’il faut absolument encourager. »