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OIE

Adoption de la première stratégie mondiale en faveur du bien-être animal


Communication agricole le 07/07/2017 à 18:25

La première stratégie mondiale en faveur du bien-être animal de l’OIE, l’organisation mondiale de la santé animale a été adoptée le 24 mai 2017 par les 180 pays membres de l’organisation. Elle a pour but d’assurer une orientation et une coordination constantes des actions de l’OIE pour réaliser des améliorations dans ce domaine.

Le 24 mai dernier, les 180 membres de l’OIE ont adopté la première stratégie mondiale en faveur du bien-être animal. Approuvée préalablement lors de la quatrième conférence mondiale de l’OIE sur le bien-être animal à Guadalajara (Mexique) en décembre 2016, elle vise à atteindre « Un monde où le bien-être des animaux est respecté, promu et renforcé, parallèlement à une amélioration croissante de la santé animale, du bien-être de l’homme, du développement socio-économique et de la durabilité environnementale ». Cette stratégie repose sur  quatre piliers :

– L’élaboration de normes internationales sur le bien-être animal. L’OIE continuera d’élaborer des normes avec la contribution d’experts internationaux, sur la base de recherches scientifiques et en tenant compte des considérations éthiques et de l’expérience pratique. Un nouveau projet d’élaboration de normes applicables à l’élevage des porcs et à la mise à mort et l’abattage des reptiles élevés pour leur peau et leur viande est notamment en cours.

– Le développement des compétences et la formation des services vétérinaires. Ces acteurs principaux des questions liées au bien-être animal doivent posséder des compétences adéquates.

– La communication et la sensibilisation des gouvernements, des organisations nationales et internationales et du grand public aux questions de bien-être animal. Les pays membres sont encouragés à soutenir l’élaboration de programmes nationaux de sensibilisation et de formation au bien-être animal à destination des des éleveurs, des préposés aux animaux, des chefs religieux et communautaires, et aussi des groupes clés tels que les scolaires.

– La mise en œuvre progressive des normes de l’OIE sur le bien-être animal et des politiques correspondantes. Les pays membres sont incités à intégrer ces normes dans leurs législations nationales.