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Circuits courts

53 % des agriculteurs espèrent vivre ainsi dignement de leurs productions


TNC le 19/04/2019 à 18:22

Selon le premier baromètre annuel des circuits courts réalisé par Okadran.fr, plus de la moitié des producteurs s'orientent vers ce mode de commercialisation pour vivre dignement de leur métier. Ils comptent de cette manière améliorer leurs revenus de 34 à 50 %.

L’observatoire des circuits courts Okadran.fr lance un baromètre annuel de ce mode de commercialisation et a interrogé, pour cela, 15 600 producteurs agricoles vendant leurs produits via ce canal de distribution. « 53 % d’entre eux déclarent vouloir aller vers les circuits courts pour vivre dignement de leur production et avoir une rémunération qui augmente de 34 à 50 % selon la filière et reflète la valeur des produits, indique Okadran.fr dans un communiqué. 37 % déclarent vouloir investir dans des labels et appellations garants d’une production responsable et éthique. »

Beaucoup mentionnent également l’envie d’être en lien direct avec les consommateurs. Lesquels plébiscitent également les circuits courts car ils recherchent des produits locaux de meilleure qualité et veulent promouvoir « une agriculture éthique et responsable ». Les agriculteurs interrogés souhaitent aussi « simplifier l’approvisionnement des restaurants en produits locaux pour une meilleure valorisation et davantage de transparence ».

En lien direct avec les consommateurs

Si les circuits courts prennent de l’ampleur, c’est parce qu’ils « répondent à de nombreux enjeux actuels, environnementaux, économiques et sociétaux », axés sur une alimentation plus saine, précise par ailleurs l’observatoire qui met également en avant certains freins, notamment organisationnels. « Le développement de l’économie digitale » devrait bénéficier à ce mode de commercialisation si « le monde agricole réussit à résoudre les problématiques logistiques, marketing et de sécurité de paiement ». *

N.B. : sondage réalisé en ligne durant les mois d’octobre et novembre 2018 selon la méthode Cawi, avec un échantillon représentatif d’individus de 18 à 65 ans. 1 648 réponses ont été collectées.